Le diabète de type 1 est une maladie qu’on ne peut pas prévenir. Elle n’est pas causée par de mauvaises habitudes de vie.

Elle nécessite beaucoup d’adaptation et d’ajustement dans toutes les sphères de la vie.

Si vous vivez avec le diabète de type 1, voici différents sujets ci-dessous pour trouver rapidement de l’information sur la maladie et des stratégies pour vous aider à la gérer.

Dans le diabète de type 1, le système immunitaire s’attaque aux cellules bêta du pancréas. L’insuline n’est donc plus produite et le glucose (sucre) s’accumule dans le sang.

Les complications principales du diabète sont la rétinopathie (atteinte aux yeux), la néphropathie (atteinte aux reins), la neuropathie (atteinte aux nerfs) et les atteintes cardiovasculaires (cœur et vaisseaux sanguins).

La plupart des personnes vivant avec le diabète de type 1 utilisent un système de surveillance continue du glucose (SSGC). Cependant, une validation des résultats avec une glycémie capillaire peut parfois s’avérer nécessaire.

L’hyperglycémie est une glycémie en haut des valeurs normales, soit en haut de 7 mmol/L le matin ou 4 heures après avoir mangé, ou en haut de 10 mmol/L 2 heures après avoir mangé.

Le manque d’insuline peut causer une acidocétose diabétique. Elle est caractérisée par une hyperglycémie et la présence de corps cétoniques dans le sang.

L’hypoglycémie est une baisse de la glycémie sous les valeurs normales (moins de 4 mmol/L). Lorsque vous faites une hypoglycémie, il est important de la traiter, car elle peut causer de la confusion ou un évanouissement et provoquer une chute ou un accident. À long terme, les hypoglycémies répétées peuvent avoir des conséquences sérieuses sur la santé.

L’insuline est essentielle à la survie chez les personnes vivant avec le diabète de type 1. Elle peut être administrée par injection ou par une pompe à insuline.

Lorsque l’insuline est administrée par injection, une technique doit être respectée pour s’assure d’une bonne absorption de l’insuline.

La pompe à insuline est un appareil portatif qui administre de l’insuline rapide en continu. Elle est couverte par un programme d’accès de la RAMQ chez les personnes de 18 ans et moins et chez les adultes ayant adhéré au programme avant 18 ans.

Connaître les sources et les quantités de glucides dans les aliments est essentiel pour les personnes vivant avec le diabète de type 1. Cela permet, entre autres, d’ajuster la dose d’insuline requise en fonction des glucides du repas. On retrouve les glucides, entre autres, dans le pain, les pâtes, les pommes de terre et les fruits.

Lire une étiquette nutritionnelle peut vous aider à identifier la quantité de glucides contenue dans l’aliment, mais aussi de vérifier la qualité des ingrédients. Au moment du diagnostic, vous devrez prendre connaissance des valeurs nutritives de plusieurs produits pour être en mesure de calculer les glucides. Avec le temps et la pratique, vous connaîtrez les aliments que vous mangez et leurs effets sur votre glycémie.

L’activité physique peut causer des variations de glycémie importantes et vous mettre plus à risque de faire des hypoglycémies.

Il est normal de vivre du stress relié au diabète. Il peut d’ailleurs avoir une grande influence sur la gestion du diabète et avoir un impact important sur la glycémie.

Un diagnostic de diabète est un choc. Vous vivrez plusieurs émotions différentes en apprenant à vivre avec la maladie.

Les personnes vivant avec le diabète de type 1 sont automatiquement éligibles à des crédits d’impôt fédéral et provincial depuis 2021. Il faut toutefois complété des formulaires et les faire signer par son médecin, son endocrinologue ou son infirmière praticienne spécialisée pour l’obtenir.